Thomas Maloutas est professeur au Département de géographie de l’Université Harokopio (Grèce). Ancien Directeur de l’Institut de Sociologie Urbaine et Rurale du Centre National de Recherche Sociale (EKKE) et ancien Secrétaire Général pour la Recherche et la Technologie (2015-2016).
Il travaille sur l’évolution des structures sociales dans les zones métropolitaines et plus spécialement sur les questions de ségrégation et gentrification urbaines en contexte de mondialisation capitaliste. Ses recherches et ses publications portent principalement sur les zones urbaines de l’Europe du Sud et plus particulièrement sur Athènes.Il a dernièrement dirigé la publication de l’Atlas social d’Athènes [en ligne, 2017], qui rassemble des contributions sur le développement historique de l’agglomération à partir du XIXe siècle, sur la stratification sociale de la ville, sur sa gouvernance, son rôle économique international, sur ses groupes migratoires, et sur les pratiques de logement et de transport quotidien de ses habitants, afin de permettre une analyse critique de la géographie sociale d’Athènes, particulièrement sur les 20 dernières années.
Il a aussi participé aux débats internationaux sur la notion de gentrification en en questionnant la pertinence pour des contextes autres qu’anglo-américains.Sélection d’articles :
"Travelling concepts and universal particularisms : A reappraisal of gentrification’s global reach", European Urban and Regional Studies, 23 mai 2017."Contextual Diversity in Gentrification Research", Critical Sociology, Vol 38, Issue 1, p. 33 - 48.
« Mobilité sociale et ségrégation à Athènes Formes de séparatisme social dans un contexte de mobilité spatiale réduite », Actes de la recherche en sciences sociales n°184, 2010 -p.2-21.
Selin Bengi Gümrükçü a été maîtresse de conférence au département de science politique et d’administration publique de l’Université Izmir (Turquie), mais a perdu son poste lors de la fermeture imposée de cette université en juillet 2016. Elle est désormais chercheuse indépendante.
Après une thèse en science politique intitulée “Reconstructing a Cycle of Protest : Protest and Politics in Turkey, 1971-1985” et soutenue à l’Université de Zurich, sous la direction de Hanspeter Kriesi, (à paraître sous le titre Protest and Politics in Turkey in the 1970s : The Making of a Protest Wave, Routledge, Series in Mobilization), ses recherches portent notamment sur la participation politique, les partis d’opposition et les mouvements sociaux en Turquie.
Elle a présenté ses travaux lors d’une conférence au CSU le mardi 14 novembre 2017.Publications récentes :
2016 “Theorising Social Movements in Democratic Transitions”. In Can Zeyrek (ed.) Laboratory Western Balkans. Regime Cha(lle)nge, Frankfurt : Peter Lang.
2015 “Turkey’s 2015 Parliamentary Elections”, Journal of Balkan and Near Eastern Studies, (with Prof. Dr. Filiz Başkan-Canyaş and Dr. Orkunt Canyaş), http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/19448953.2015.1094274
Gloria Wekker est chercheuse en anthropologie sociale et culturelle et spécialiste des études sur le genre, la sexualité, les études afro-américaines et les études des Caraïbes. Elle est professeure à la Faculté des sciences humaines de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) où elle occupe la chaire Aletta " Genre et ethnicité". Elle est également directrice du GEM, (Gender, Ethnicity and Multiculturalism) organisme qui réalise des expertises dans le domaine de la sensibilisation au genre et à l’interculturalité dans l’enseignement supérieur.
Les recherches de Gloria Wekker portent sur la subjectivité sexuelle des femmes dans la diaspora noire, sur le multiculturalisme néerlandais, particulièrement dans le monde académique, sur la diversité des programmes littéraires et sur l’histoire du mouvement des femmes noires, migrantes et réfugiées aux Pays-Bas.
Publications récentes :
White Innocence : Paradoxes of Colonialism and Race, Durham, North Carolina : Duke University Press, 2016.
Encyclopedia of Afroeuropean Studies, 2012.
Alondra Nelson est professeure de sociologie et d’études sur le genre à l’Université Columbia, où elle a été la première doyenne des sciences sociales et directrice de l’Institut de recherche sur les femmes, le genre et la sexualité. Elle est présidente du Social Science Reseach Council et présidente de la section "Science, Knowledge and Technology" de l’American Sociological Association (ASA).
Ses recherches portent sur la manière dont la science et ses applications peuvent façonner le monde social, y compris dans les domaines de l’identité personnelle, du processus de racialisation et de l’action collective. En retour, elle explore également les façons dont les groupes sociaux rejettent, défient et, dans certains cas, adoptent et mobilisent des concepts de race, d’ethnicité et de genre issues des domaines scientifiques et techniques.
Elle est notamment l’auteure de The Social Life of DNA : Race, Reparations, and Reconciliation after the Genome (Beacon Press, 2016) et de Body and Soul : The Black Panther Party and the Fight Against Medical Discrimination (University of Minnesota Press, 2011) - livre qu’elle a présenté lors de la conférence qu’elle a donné au CSU le 15 mars 2017, dans le cadre du séminaire « Santé, inégalités sociales, et rapports de domination ».
CSU: Axe « Ville » : catégories et ségrégations urbaines | Axe « Culture » | Axe « Santé » | Positionnements méthodologiques |
GTM: Axe1. Dynamiques sociodémographiques | Axe 2. Migrations, mobilités et pays du Sud | Axe 3. Le travail à l’articulation des relations entre métiers et expression différenciée des émotions |
LABTOP: Axe 1 : “Représenter” | Axe 2 : Cirulations transnationales et asymétries de pouvoir | Axe 3 : Genre et Biopouvoir | Questions transversales |