Dominique Memmi, avec D. Guillo et O. Martin (eds.) La tentation du corps. Corporéité et sciences sociales, Paris : Éditions de l’EHESS, 2009 - 273 p.
Les sciences sociales françaises ont longtemps délaissé ou dévalué le corps, traduisant ainsi leur défiance à l’égard d’un thème marqué par l’idéologie et les excès du biologisme à l’anglo-saxonne. Depuis, un changement profond s’est amorcé.
Le corps a peu à peu été réintroduit non seulement comme objet d’étude (pratiques
sportives, sexuelles, alimentaires, etc.), mais aussi comme reflet et instrument du
social. Ce retour au corps s’accompagne d’un rejet toujours aussi ferme du naturalisme
biologique.
Quel est donc le sens de ce regain d’intérêt pour le corps ? Et quel statut les sciences
sociales françaises accordent-elles à la chair ? Cette investigation redonne une épaisseur scientifique au corps et revisite ses enjeux intellectuels.
Researcher at the CNRS
Cresppa-CSU
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