Contre la réforme des retraites et la LPPR : le  5 mars, la recherche s'arrête


Séminaire des doctorant.e.s du Cresppa 2018-2019

Le séminaire des doctorant.e.s du Cresppa est un espace de présentation de travaux et de discussion scientifique et méthodologique interne aux doctorant.e.s de l’UMR.
Il n’est pas ouvert au public à l’exception des membre des écoles doctorales des universités Paris 8 et Paris Nanterre.
Il se tient à Paris, site Pouchet du CNRS plan d’accès.

Programme

Vendredi 9 novembre 2018 :
Emmanuelle Carinos (GTM) - Enjeux méthodologiques, épistémologiques et éthiques d’une immersion dans le monde du rap.
Gloria Guirao-Soro (LabTop) - Des « bonnes élèves » en quête de reconnaissance. Les professionnelles espagnoles de l’art contemporain expatriées (Paris, Berlin, Bruxelles).
Organisation : Léa Talbot


Vendredi 7 décembre 2018 (16h-19h salle 108) :
Samantha Lozano (CSU) - La participation des habitants dans la planification de la ville : une étude comparative entre Paris et Mexico.
Hugo Bonin (CSU) - Histoire des idées politiques et digital humanities : pistes méthodologiques.
Organisation : Quentin Belot


Vendredi 11 janvier 2019 (16h-19h salle 108) :
Laure Crepin (CSU) - Les trajectoires résidentielles après les ruptures : diversité et inégalités.
Organisation : Glenda Santana de Andrade


Lundi 4 février 2019 (16h-19h salle 108) :
Léa Talbot (CSU) - Placer et vendre des livres en librairie. Retour sur des observations d’interaction de travail entre libraires et représentants.
Laurine Thizy (CSU) - Avorter sans être mère : une individuation par corps ? L’interruption volontaire de grossesse des femmes sans enfant entre remise en cause et renforcement des normes procréatives et sexuelles.
Organisation : François Boureau


Vendredi 1er mars 2019 (16h-19h salle 108) :
Yunyun Zhou (CSU) - Faire un terrain politique dans un contexte autoritaire : photos et souvenirs.
Sara Tilleria Durango (GTM) - Genre et asile : les enjeux d’un terrain difficile.
Organisation : Paul Sanders


Lundi 1er avril 2019 (16h-19h salle 108) :
Quentin Belot (CSU) - Une protofinanciarisation fordiste dans un groupe automobile.
Glenda Andrade (GTM) - Réfugiés et stratégies de survie. Le cas de Syriens dans les espaces urbains en Turquie et en Jordanie.
Organisation : Yunyun Zhou


Vendredi 3 mai 2019 (16h-19h salle 108) :
Paul Sanders (CSU) - C’est quoi le « commun » ?
Emmanuelle Yvert (LabTop) - Une mobilisation « sans mouvement » ? Homoparentalité, de la cause à la loi (1995-2013).
Organisation : Dimitry Dugeny


Lundi 3 juin 2019 (16h-19h salle 108) :
Aurélien Carotenuto Garot (GTM) - La carrière de sans-domicile : outil analytique des dynamiques vécues à la rue.
François Boureau (CSU) - Les « addictions » : luttes juridictionnelles autour de l’institutionnalisation d’une catégorie d’action publique.
Organisation : Laure Crepin



Archiver, dominer ? Les sciences sociales face aux archives des mobilisations

Ce séminaire propose de s’intéresser aux archives des mobilisations, à leurs usages en sciences sociales ainsi qu’à la façon dont elles deviennent, à leur tour, l’objet de mobilisations diverses. Comment les chercheurs et chercheuses en sciences sociales enquêtent-iels sur les luttes passées ? De quelles façons se saisissent-iels des traces laissées par les dominé·es ? Quelle place les archives occupent-elles dans les différentes disciplines des sciences sociales alors qu’elles ont longtemps été considérées comme le domaine réservé et auxiliaire de l’histoire ? Que nous disent ces usages partagés des archives de l’unité épistémologique des sciences sociales ? L’objectif est d’aborder ces questionnements à partir de multiples terrains d’enquête et de luttes concrets (mouvements ouvriers, féministes, LGBTQI, de l’immigration, des personnes handicapées, etc.) en favorisant les travaux qui s’efforcent d’étudier les rapports de domination et leurs entrecroisements.

La journée d’étude conclusive donnera la parole à des militant·es qui se saisissent de l’histoire comme un des enjeux de leur militantisme en promouvant la création de nouveaux fonds ou centre d’archives, et en s’engageant sur le terrain des luttes mémorielles, mais également à des archivistes, dont le travail de collecte, de conservation, de classement, de description, de communication et de valorisation des archives est trop souvent méconnu alors même qu’il constitue l’un des pré-requis des travaux empiriques à dimension historique

Programme 2023

  • Séance 1 : 19 janvier 2023 *** En raison du mouvement social cette séance est reportée au 19 juin 2023 à 14h en salle 159 ***

  • Séance 2 : 10 février 2023, 16h-18h, salle 124
    Légitimation, hiérarchisation et invisibilisation : petites et grandes archives du mouvement ouvrier
    - Cécile Morin (Univ. Lyon 2 ; Laboratoire d’Études rurales)
    - Nicolas Simonpoli (Univ. Paris Nanterre ; ISP)
    - Discussion : Ève Meuret-Campfort (CNRS ; Cresppa-CSU)

  • Séance 3 : 17 mars 2023, 16h-18h, salle 124
    ‘‘Une tradition étrangère à la classe ouvrière” ? La cause LGBT dans et hors des organisations partisanes et syndicales
    - Mathias Quéré (Univ. Toulouse 2 ; FRAMESPA)
    - Estelle Fisson (Univ. Lyon 2 ; Triangle)
    - Discussion : Hugo Bouvard (Univ. Paris-Cité ; LARCA)

  • Séance 4 : 7 avril 2023, 16h-18h, salle 124
    Penser l’hétérogénéité de la deuxième vague du féminisme français
    - Ingrid Château (EHESS)
    - Maira Abreu (Univ. Paris 8 ; CRESPPA-GTM)
    - Discussion : Iliana Ferrant-Bouchau (Université de Rouen, GRHIs, Cresppa-CSU)

  • Séance 5 : 12 mai 2023 - 16h-18h, salle 255
    Mobilisations et immigration : une double présence archivistique
    - Vincent Gay (Univ. de Paris ; LCSP)
    - Victor Pereira (Univ. de Pau ; ITEM)
    - Discussion : Aude Rabaud (Université Paris Cité ; URMIS)

  • Séance 6 : 9 juin 2023, 16h-18h, salle 255
    Des luttes sans mémoire ? Une histoire politique du handicap aux mille archives
    - Soline Vennetier (EHESS ; ESOPP)
    - Sylvain Ferez (Univ. de Montpellier ; SANTESIH) et Julie Thomas (Univ. Jean Monnet ; CMW)
    - Discussion : Gildas Bregain (CNRS ; ARENES)

  • Table-ronde : 19 juin 2023, 14h, salle 159
    “L’historicité des mouvements sociaux au regard des sciences sociales. Quels positionnements ? Quelles pratiques de recherche ?" ,
    - Samuel Hayat (CNRS ; CEVIPOF)
    - Michelle Zancarini-Fournel (Univ. Lyon 1 ; LARHRA)
    - Magali Boumaza (Univ. Galatasaray ; Univ. de Strasbourg ; SAGE)
    - Cédric Lomba (CNRS ; Cresppa-CSU)



Septembre 2023
Journée d’étude conclusive
Les archivistes, les militant·es et les savant·es : seulement quelques cartons en commun ?


Séminaire pluriannuel du Cresppa 2022-2023


Argumentaire scientifique

Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ?

Dans cette séance du séminaire public du Cresppa, nous allons revenir sur la publication « Théoriser en féministe » avec les éditrices Anaïs Choulet-Vallet (philosophie, Université Jean Moulin Lyon 3), Pauline Clochec (philosophie, Université Picardie Jules Vernes Amiens), Delphine Frasch (philosophie, ENS Lyon), Margot Giacinti (science politique, ENS Lyon) et Léa Védie (philosophie, ENS Lyon) qui en présenteront la généalogie du projet, les enjeux théorico-politiques et nous présenterons également les contributions de la publication. Le livre et la présentation seront ensuite discutés par Maira Abreu (sociologie, Cresppa-GTM) et par Marie Garrau (philosophie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).


Intervenantes

Anaïs Choulet-Vallet (philosophie, Université Jean Moulin Lyon 3)
Pauline Clochec (philosophie, Université Picardie Jules Vernes Amiens)
Delphine Frasch (philosophie, ENS Lyon)
Margot Giacinti (science politique, ENS Lyon)
Léa Védie (philosophie, ENS Lyon)

Discutant·e·s

Maira Abreu (sociologie, Cresppa-GTM)
Marie Garrau (philosophie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)


Cette séance se tiendra mercredi 11 janvier 2023 de 14h00 à 17h en salle de conférence, au Centre CNRS Pouchet, 59/61 rue Pouchet, Paris 17e.



Rencontre autour du livre "La domination politique en Turquie"



Présentation de l’ouvrage :

Işıl Erdinç et Benjamin Gourisse (coord.), La domination politique en Turquie. Une analyse relationnelle, Paris : Éditions Karthala, juin 2022, 554 p.


Ce livre analyse les reconfigurations du politique en Turquie en mettant à l’épreuve différentes perspectives et en proposant de nouveaux questionnements, élaborés principalement à partir d’enquêtes qualitatives sur la Turquie et de réflexions théoriques construites sur d’autres terrains.

En observant les ramifications économiques, confessionnelles, ethniques et sociales de la domination politique et de sa contestation, les historiens, anthropologues, sociologues et politistes rassemblés ici étudient notamment : les modalités de structuration et de reproduction des champs du pouvoir ; les processus d’autonomisation et de perte d’autonomie des institutions et des champs sociaux ; les modes de légitimation et de contestation des ordres politiques. Ce faisant, les contributions portent sur les intermédiaires de gouvernement, les maires de quartier, les stratégies syndicales, les manifestations, les politiques publiques, les madrasas clandestines kurdes, la démilitarisation de la politique étrangère et la répression menée par l’État à l’encontre de ses opposants à l’étranger.

L’ouvrage apporte ainsi une contribution importante aux débats en sciences sociales relatifs à la recomposition des États et des modes de gouvernement, à l’hybridation des régimes politiques, aux compétitions/coopération entre différentes échelles de pouvoirs et à l’articulation des dynamiques locales, nationales et internationales dans la pérennisation et la contestation des rapports de domination politique.


Les auteurs et autrices :
Gabrielle Angey, Ceren Ark-Yıldırım, Prunelle Aymé, Yohanan Benhaïm, Julien Boucly, Adnan Çelik, Gilles Dorronsoro, Işıl Erdinç, Béatrice Garapon, Benjamin Gourisse, Élise Massicard, Marc Smyrl, Emmanuel Szurek et Ayşen Uysal.


Isil Erdinç (coord.) est enseignante-chercheuse au sein du département des sciences sociales et des sciences du travail de l’Université libre de Bruxelles et rattachée au centre de recherche METICES. Elle est l’auteure de Syndicats et politique en Turquie (2002-2015) (Dalloz, 2018).
Benjamin Gourisse (coord.) est professeur de science politique à l’Institut d’études politiques de Toulouse. Il est l’auteur de La Violence politique en Turquie (Karthala, 2014) et de L’Art de l’État (en codirection avec M. Aymes et É. Massicard, Karthala, 2014).



- ISBN : 9782811129927
- Table des matières consultable sur le site de l’éditeur


"Fight The Power ?" Musiques hip-hop et rapports sociaux de pouvoir

Ce séminaire de recherche explore les rapports de pouvoir dans les musiques hip-hop sous les angles esthétique, politique et professionnel. Les musiques hip-hop y sont abordées en tant que phénomène français mais aussi international (Brésil, Gabon, États-Unis…).

Il est ouvert sur inscription par email : fight-the-power@sciencesconf.org et se déroule une fois par mois le vendredi de 14h à 16h30 en présentiel sur le site Pouchet du CNRS [plan d’accès] et en visioconférence (via Zoom)


Site web : https://fight-the-power.sciencesconf.org/


- Programme 2018-2019 (saison 1)

- Programme 2019-2021 (saison 2)

- Programme 2021-2022 (saison 3)

- Programme 2022-2023 (saison 4)


Séminaire pluriannuel du Cresppa


Présentation de l’ouvrage

Cet ouvrage a permis d’observer et de comprendre le rapport à l’espace des acteurs sociaux. Son ambition est de rendre visible la considération motivée à l’espace par les individus (incarner, occuper, représenter, traverser). Quelle importance les gens ou les groupes sociaux accordent-ils à l’espace dans leurs pratiques sociales ? D’un point de vue matériel ou/et symbolique, comment l’espace se situe-t-il au cœur de leurs actions ?
Ces questions amènent à considérer l’espace autrement que comme un cadre ou seulement une donnée physique. et à montrer comment il peut être un outil d’analyse à la fois pour les sciences sociales et pour les acteurs territoriaux.


Intervenantes

Sophie Gravereau (Anthropologue, Maîtresse de conférences à l’Université de Lille, (TVES))
Caroline Varlet-Maurel (Architecte historienne, enseignante à l’ENSA Paris La Vilette et à l’EHESS)

Discutant·e·s

Salima Amari (Docteure en sociologie, Cresppa-GTM)
Pierre Joffre (Doctorant à l’EHESS, CRESPPA-CSU, CRH)



Séminaire pluriannuel du Cresppa


Argumentaire scientifique

Avec la pandémie et la globalisation du coronavirus l’affirmation selon laquelle le care s’appliquerait seulement aux êtres dépendants apparaît dépourvue de sens : nous sommes tous vulnérables, et la pandémie montre l’interdépendance entre les êtres humains. Les questions de l’égalité par rapport aux inégalités de classe, raciales et de genre ; de l’interdépendance, par rapport au « principe d’indépendance » sont centrales. Judith Butler et Jacques Rancière interrogent les notions de « pandémie » et d’« interdépendance », d’« égalité » et d’« inégalité » face au coronavirus. Judith Butler évoque la pandémie à la lumière de la phénoménologie des sens, et la manière dont elle éclaire l’inégalité, l’interdépendance et les nouvelles violences du monde. Elle met aussi en relation les vies précaires et la crise sanitaire actuelle. Jacques Rancière analyse la façon dont la gestion de la pandémie confirme la logique du consensus qui est aussi celle de la présupposition inégalitaire. Le confinement nous fait interroger le sens du travail au sein d’un monde commun. Et une question finale : peut-on penser à l’après la pandémie ?


Pour assister cette séance, l’inscription est obligatoire via ce formulaire

La participation à cette séance en présentiel étant limitée aux 60 premières personnes inscrites, un lien de connexion Zoom ainsi que les liens de la diffusion en directe sur YouTube (en traduction simultanée) seront envoyés aux personnes ayant effectué leur inscription.


Vidéo YouTube "version originale"


Vidéo YouTube "version traduite" :


Séminaire pluriannuel du Cresppa

Intervenant·e·s :

Maira Abreu (Sciences sociales, Cresppa-GTM)
Cornelia Möser (Philosophie, Cresppa-GTM)
Danièle Kergoat (Sociologie, Cresppa-GTM)
Sibylle Gollac (Sociologie, Cresppa-CSU)
Franck Freitas-Ekué (Science politique, Cresppa-GTM)
Claude Gauthier (ENS Lyon)


Argumentaire scientifique

Cette demi-journée souhaite revenir sur l’histoire, l’actualité et les usages et transformation d’une catégorie centrale de la théorie et recherche féministe française : la classe de sexes. Élaborée à différents endroits dans le monde et largement abandonnée dans la recherche féministe anglophone, cette catégorie connaît une certaine forme de renouveau en France dont la séance souhaite discuter la forme et la signification. Dans une première partie des intervenantes reviendront sur les histoires et critiques du concept en France et ailleurs. Dans une deuxième partie, il s’agira de discuter des usages, transformations et traductions contemporaines du concept pour analyser l’articulation des inégalités économiques de genre et de classe qui se jouent dans les familles et les politiques de race.

Programme


13h30-14h30

Maira Abreu (Sciences sociales, Cresppa-GTM) : « Classes de sexe : éléments historiques sur l’émergence d’un concept »
Cornelia Möser (Philosophie, Cresppa-GTM) : « Les classes de sexe, le féminisme matérialiste et le lesbianisme politique : quels enjeux pour la pensée féministe d’aujourd’hui ? »

Pause

14h45h-16h30

Lecture d’un extrait de la thèse de Tal Piterbraut-Merx en son hommage par Claude Gauthier (ENS Lyon)

(Communication annulée) Danièle Kergoat (Sociologie, Cresppa-GTM) : « La notion de classe de sexe, un usage ordinaire »

Sibylle Gollac (Sociologie, Cresppa-CSU) : « Les femmes travaillent, certains hommes accumulent. Peut-on penser les inégalités de patrimoine en termes de classes de sexe ? »

Franck Freitas-Ekué (Science politique, Cresppa-GTM) : « Est-il encore pertinent d’interroger certaines catégorisations raciales en termes d’appartenance de classe ? »

16h30-17h
Discussion générale



Pour assister cette séance, merci de vous inscrire via ce formulaire

La participation à cette séance en présentiel étant limitée aux 20 premières personnes inscrites, un lien de connexion Zoom sera envoyé les jours précédant le séminaire aux personnes ayant effectué leur inscription et confirmé leur participation.


A la suite des nouvelles mesures sanitaires mises en place par le gouvernement nous sommes dans l’obligation de demander un Pass Sanitaire à l’ensemble des participant.e.s à nos événements


Séminaire du Cresppa "Santé, inégalités sociales et rapports de domination"

Organisation du séminaire
Jérôme BAS (Céreq/ Cresppa-CSU, Université Paris 8)
Julia LEGRAND (IRDES/Cresppa-GTM, Université Paris 8)
Alice ROMERIO (CREAPT-Ceet ; Cresppa-Labtop)
Delphine RUIZ (Cresppa-CSU, Université Paris 8)
Emma TILLICH (Credo/Cresppa-CSU, EHESS)
 
 
 
Présentation


La pandémie de COVID-19 a remis à l’agenda les inégalités de santé. Ce séminaire entend se saisir sociologiquement de la question sous l’angle des rapports de domination dans leur pluralité, à savoir de race, de sexe, de classe et de relations de pouvoir proprement médicales (experts/profanes ; hiérarchies professionnelles…). Cette année, le séminaire entend croiser, par des perspectives nationales et internationales, des travaux en sociologie des catégories et des savoirs en santé, des politiques de santé, des professions de soin et de l’encadrement médical des patient.e.s et de leurs conduites de vie. Il s’agira de poursuivre spécifiquement l’analyse des logiques de (re)production des inégalités et des discriminations en santé, sans omettre des travaux récents qui portent sur le fonctionnement du champ de la médecine et de la santé, y compris animale, dans d’autres perspectives.
 
Programme


Mercredi 16 février 2022, 10h-12h30
Marc JOLY (Printemps, UVSQ) : « Comment articuler sociologie des catégories et sociologie des souffrances intimes ? À propos d’une enquête sur la perversion narcissique et la violence morale conjugale »
Discutantes : Julia LEGRAND (IRDES/Cresppa-GTM, Université Paris) et Delphine RUIZ (Cresppa-CSU, Université Paris 8)
Lien de connexion Zoom

Mercredi 16 mars 2022, 10h-12h30
Elsa BOULET (Ceet, Centre Max Weber) : « Rapports de genre, de classe et de race dans le suivi médical de grossesse »
Discutante : Hélène BRETIN (IRIS, Université Sorbonne Paris Nord)

Mercredi 20 avril 2022, 10h-12h30
Lucile BENOIT (IRISSO, CNRS, INRAE, ASTER, Université Paris Dauphine, INRA), Clé-mentine COMER (IRISSO, CNRS, INRAE, Université Paris Dauphine), Nicolas FORTANE (IRISSO, CNRS, INRAE, Université Paris Dauphine) et Florence HELLEC (ASTER, IN-RAE) : « Démédiquer sans démédicaliser ? Une redéfinition des frontières médicales et écono-miques de la prescription vétérinaire »
Discutant : Jules BRALY-NOVAT (Université Paris 8, Cresppa-CSU)

Jeudi 19 mai 2022, 10h-12h30
Philippe LONGCHAMP (HESAV, HES-SO), Kevin TOFFEL (HESAV, HES-SO), Felix BUHLMANN (ISS, LINES, LIVES-UNIL, OBELIS, Université de Lausanne), Amal TAWFIK (HESAV, HES-SO) : « L’espace infirmier. Visions et divisions d’une profession »
Discutante : Alice LERMUSIAUX (Université de Nantes, CENS)

Mercredi 15 juin 2022, 10h-12h30
Mamane-Sani SOULEY-ISSOUFOU (Lasdel, Triangle) : « titre à venir »
Discutante : Auriane GUILBAUD (Université Paris 8, Cresppa-Labtop)


 
Plan d’accès


Quatrième séance du séminaire pluriannuel du Cresppa



Intervenante :
Sara Dezalay (relations internationales, Université de Cardiff)

Discutantes :
Camille Al Dabaghy (science politique, Cresppa-Labtop)
Nora El Qadim (science politique, Cresppa-Labtop)





Argumentaire scientifique

Sara Dezalay présentera l’agenda de recherche qu’elle dessine actuellement. Son parti pris consiste à éclairer les mutations de la globalisation à partir du droit et des professionnels du droit en Afrique, en faisant des juristes en Afrique, de leurs trajectoires individuelles et pratiques, un point d’entrée des relations asymétriques entre le continent africain et l’économie-monde, mar- quées par les formes diverses d’impérialismes coloniaux et post-coloniaux. La politiste propose ainsi un programme de recherche collectif visant à produire des données comparatives sur les relations entre évolution des champs juridiques en Afrique, trajectoires articulées champs nationaux du pouvoir d’État (africains et non-africains) et transformations du capitalisme global, à partir d’enquêtes sur des points nodaux entre ces dynamiques, tels que, pour ses travaux récents, la judiciarisation de la « crise migratoire » ou la transnationalisation des contestations judiciaires de l’exploitation et de la répartition des ressources naturelles.

Cette séance se tiendra vendredi 26 novembre 2021 de 14h à 16h en format hybride.

En visioconférence
Lien de connexion Zoom

En présentiel
En salle 124 (Centre CNRS Pouchet, 59/61 rue Pouchet, Paris 17e)
Pour assister à la séance en présentiel l’inscription est obligatoire et est limitée aux 16 premières personnes inscrites. Vous pouvez vous inscrire en suivant ce lien

A la suite des des nouvelles mesures sanitaires mises en place par le gouvernement nous sommes dans l’obligation de demander un Pass Sanitaire à l’ensemble des participant.e.s à nos événements


Troisième séance du séminaire pluriannuel du Cresppa


Intervenant.e.s :

Frédéric Blondel, maître de conférences à l’université Paris-Diderot
Julia Legrand, post-doctorante à la chaire Santé de SciencesPo
Romane Rozencwajg, doctorante au Cresppa-LabTop

Modération de la séance :

Christophe Majastre, chercheur associé au Cresppa-LabTop

Coordination : Christophe Majastre, Cyril Mélot et Cornelia Möser





Argumentaire scientifique

L’usage de la notion d’autonomie dans les recherches sociologiques et en théorie politique est au cœur de multiples controverses. Son usage critique comme instrument d’émancipation – hérité des mouvements ouvriers – fait l’objet de multiples appropriations savantes se déployant dans des directions diverses et parfois mêmes contradictoires. Il se heurte aujourd’hui à plusieurs critiques, notamment féministes, qui dénoncent l’androcentrisme de la notion. Par ailleurs, un certain nombre de travaux s’emploient à déconstruire l’hypothèse anthropologique de l’autonomie individuelle en explorant la dépendance humaine non pas comme un problème à dépasser, mais comme un fait à prendre en compte dans l’organisation sociale, la division du travail etc.).

Cette séance se tiendra jeudi 30 septembre 2021 de 14h à 16h en format hybride.


En visioconférence

Lien de connexion Zoom
ID de réunion : 962 2713 4940
Code secret : 9Kww0F

En présentiel

En salle 159 (Centre CNRS Pouchet, 59/61 rue Pouchet, Paris 17e)
Pour assister à la séance en présentiel l’inscription est obligatoire et est limitée aux 12 premières personnes inscrites.
Vous pouvez vous inscrire en suivant ce lien

A la suite des des nouvelles mesures sanitaires mises en place par le gouvernement nous sommes dans l’obligation de demander un Pass Sanitaire à l’ensemble des participant.e.s à nos événements


Deuxième séance du séminaire pluriannuel du Cresppa

Intervenant : Angelo Soares (Université du Québec à Montréal)

Discutante : Albena Tcholakova (Université de Lorraine, laboratoire 2L2S, associée au Cresppa-GTM)

Présentation et Modération de la séance : Aurélie Damamme (Université Paris 8, Cresppa-GTM, en délégation à l’INED)

Argumentaire scientifique
A partir des résultats d’enquêtes qualitatives au Québec et au Brésil, nous allons présenter la dynamique des émotions et du travail émotionnel dans le travail du care. Sous le prisme de la consubstantialité des rapports sociaux de sexe/genre, race/ethnie et classe sociale présente dans le travail du care, cette dynamique émotionnelle (re)produit un système d’inégalités, de hiérarchies et de ségrégation émotionnelles qui ne sont pas sans conséquences sur la compréhension de la charge de travail du care.

Lien de connexion Zoom
ID de réunion : 922 0211 0886
Code secret : 028837


Première séance du séminaire pluriannuel du Cresppa

Intervenante : Mélanie Albaret (Université d’Auvergne)
Discutant.es : Anne-Frantz Dollin (Cresppa-Labtop) et Thomas Brisson (Cresppa-LabTop)
Présentation et Modération de la séance : Auriane Guilbaud (Cresppa-LabTop)

Argumentaire scientifique
A partir d’une enquête empirique au Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH), ce projet analyse les modes de contestation au et du CDH, les processus onusiens de réappropriation de cette contestation pour l’atténuer et leurs effets sur le multilatéralisme. Cette recherche contribue à la réflexion conceptuelle sur la notion de contestation en croisant les littératures de relations internationales, de sociologie des mobilisations et de l’action collective. Elle permet également de mettre en perspective les analyses en termes de "crise" du multilatéralisme.


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Séminaire "Sociologie des inégalités en Inde"

Ce séminaire propose de s’interroger sur les moyens dont disposent les sciences sociales pour penser les dynamiques inégalitaires en Inde. Il s’agit, entre autres choses, d’interroger la mesure quantitative des inégalités et ses conditions de possibilité, de déconstruire les logiques d’invisibilisation et de naturalisation des plus pauvres, de penser l’interdépendance des uns et des autres malgré l’incommensurabilité apparente de leurs situations, de comprendre comment les logiques de castes s’interpénètrent avec les logiques de classe et de genre ou de s’interroger sur les mécanismes produisant ces inégalités en termes d’oppression, de relation de pouvoir, de discrimination ou d’exploitation.
Les inégalités sociales et économiques sont tellement massives en Inde que leur question s’impose comme absolument inévitable et incontournable. Pourtant, faire sens des dynamiques inégalitaires sur le sous-continent suppose de résoudre un certain nombre de problèmes théoriques et conceptuels. Ce séminaire s’interrogera précisément sur les moyens dont disposent les sciences sociales pour les appréhender dans le cas indien. Il s’agit, entre autres choses, d’interroger la mesure quantitative des inégalités et ses conditions de possibilité, de déconstruire les logiques d’invisibilisation et de naturalisation des plus pauvres, de penser l’interdépendance des uns et des autres malgré l’incommensurabilité apparente de leurs situations, de comprendre comment les logiques de castes s’interpénètrent avec les logiques de classe et de genre ou de s’interroger sur les mécanismes produisant ces inégalités en termes d’oppression, de relation de pouvoir, de discrimination ou d’exploitation.

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L’Inde abrite aujourd’hui plus du tiers des pauvres de la planète. En 2011, 21,2% de la population Indienne subsiste en effet avec moins de 1,90 dollars par jour et plus de 60% des Indiens vivent, eux, avec moins de 3,20 dollars par jour, ce qui représente plus de 760 millions de personnes. Dans un tel contexte, et face à l’urgence du « développement » et de l’« émancipation » des personnes plongées dans une pauvreté absolue, nombreux sont ceux qui portent davantage attention à la question de la pauvreté qu’à celle de l’inégalité. La question de l’inégalité est en effet parfois plus facile à soulever dans le cadre de « société salariales » dans lesquelles les individus ou les groupes sont « échelonnés selon un continuum de positions » (Castel 2009, 16) que dans le cadre de sociétés comme l’Inde où l’emploi informel – souvent synonyme de grande pauvreté – demeure la règle pour l’essentiel de la population active. La question des inégalités, jugée moins urgente et plus relative, passe alors au second plan. Pourtant, avec 101 milliardaires au classement Forbes qui possèdent, à eux tous, l’équivalent de 15 % de la richesse nationale en 2017 (Himanshu 2017), l’Inde se place en quatrième position mondiale des pays qui accueillent les grandes fortunes. S’appuyant sur des données légèrement différentes, le cabinet chinois Hurun estime, lui, que l’Inde serait même à la troisième place de ce classement. Une telle ampleur dans les écarts de conditions de vie matérielle amène bien souvent les privilégiés à penser qu’ils n’ont rien à partager avec les plus démunis. Cette conviction les conduit à banaliser, à invisibiliser ou même à naturaliser la situation des plus pauvres.
Ce séminaire proposera donc tout à la fois de développer une réflexion macrosociologique sur la façon d’appréhender les hiérarchies sociales et la stratification à l’échelle de l’ensemble de la société indienne et de développer des analyses localisées des dynamiques inégalitaires à l’œuvre au sein de différents sous-espaces de l’espace social indien. À partir des terrains d’enquête des interventant·e·s, l’ambition consiste à approfondir le cas indien pour contribuer au renouvellement des outils et des théories des sciences sociales concernant les objectivations, les mécanismes et les expériences des inégalités.


Séminaire du Cresppa "Santé, inégalités sociales et rapports de domination"




Depuis une dizaine d’années, la montée en puissance du thème des inégalités sociales et territoriales de santé est repérable à la fois dans l’action publique et dans la recherche en sciences sociales. Paradoxalement, alors même qu’on observe un « retour des classes sociales » dans les sciences éponymes, les inégalités de santé sont rarement réfléchies en termes de rapports de domination – et a fortiori dans le croisement avec d’autres rapports de domination, notamment de race, de sexe et/ou de génération. Ce séminaire entend croiser une sociologie des politiques de santé, du travail médico-social et des classes sociales pour analyser les logiques de (re)production des inégalités et des discriminations en matière de santé.


Programme


Jeudi 25 mars 2021 : Abigail Bourguignon (EHESS, CESSP/CSE)
« Comment “bien” parler quand on est bègue ? Travail de la parole et rapports de domination dans les cabinets d’orthophonie »
Discutante : Marianne Woolven (INSPE de Clermont-Auvergne, LESCORES)

Mercredi 21 avril 2021 : Gabriel Girard (Inserm, SESSTIM) et Mélanie Pérez (Université du Mans, Centre de recherche de l’éducation de Nantes)
Gabriel Girard, « Prévention du VIH et homosexualité masculine : la communauté introuvable »
Mélanie Pérez, « Les hommes homosexuels et la PreP. Analyse des usages socialement différenciés des pratiques préventives »
Discutant : Pierre Brasseur (IRDES, Pacte, Université Grenoble Alpes)

Mercredi 19 mai 2021 : Priscille Sauvegrain (Inserm UMR 1153, EPOPé CRESS)
« Etude de l’effet des biais implicites dans les soins différenciés aux “migrantes” en périnatalité : une approche pluridisciplinaire  »
Discutante : Myriam Paris (Université Paris 8, Cresppa-LabToP)

Mercredi 16 juin 2021 : Aurélie Racioppi (URMIS, Paris Diderot),
« Catégorisations sociales et rapports de pouvoir en maternité : Le cas de "l’observance" au suivi médical dans le diabète de grossesse  »
Discutante : Anne Paillet (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CESSP/CSE)


Colloques et journées d’études

5 janvier 2023  >>>  >>>   Haut de la page