59 rue Pouchet, 75 017 Paris
En raison du mouvement de grève contre la réforme des retraites du 31 janvier, cette JE est reportée à une date ultérieure
Journée d’étude organisée par Jérôme Bas (Cresppa-CSU/CMW), Julia Legrand (IRDES/Cresppa-GTM), Alice Romerio (Gis CREAPT-Ceet / Cresppa-Labtop) et Delphine Ruiz (Cresppa-CSU).
Contact : seminaire.cresppa.sird@gmail.com
Accueil / 9h30-9h45
Discutante : Camille Foubert, chercheuse postdoctorante, INSERM-IRIS
La thématique des inégalités sociales et territoriales de santé est désormais saillante en santé publique et l’amélioration de l’accès à la médecine et aux services de soins est perçue comme l’une des solutions. Cette session déplace l’angle d’analyse : elle s’intéresse aux inégalités sociales de santé en portant une attention aux pratiques médicales en articulant la sociologie des rapports sociaux, la sociologie de la santé et la sociologie du travail. Dans quelle mesure, les pratiques et prescriptions médicales peuvent accentuer les inégalités sociales de classe, de genre et de race ? Autrement dit, comment les inégalités sont-elles produites par le système de soins ?
Discutante : Marie-Hélène Lechien, Université de Limoges, GRESCO
La question de la domination dans le champ médical soulève en même temps celle de l’autonomie des patient.es, de leurs éventuelles résistances et de leurs modes de représentations collectives. Les mobilisations de patient.es sont-elles indépendantes des enjeux du champ médical ? Le refus de se voir assigner une identité de malade pour lui substituer des catégories alternatives est-il un indice de l’érosion du « pouvoir médical » ? Ou bien s’agit-il plutôt d’un indice de l’avènement d’un nouvel homo medicus, c’est-à-dire d’un patient expert de sa santé et qui est censé en prendre la responsabilité ? Cette autonomie des patient·es, à la fois revendiquée et imposée, participe-t-elle de la contestation des inégalités sociales de santé ou de leur reproduction ?
PAUSE / 15h15-15h30
Discutante : Fanny Vincent, Maîtresse de conférences en science politique à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne
Les politiques publiques récentes privilégient des dispositifs expérimentaux (fonctionnement par appels à projet, nouveaux modes de financement, e-santé) qui assouplissent le cadre réglementaire classique en vue de favoriser de nouvelles organisations en santé. Grâce à leur socialisation plurielle, des acteurs multipositionnés dans l’espace de la santé (soignant, coordinateur, gestionnaire, militant) et pour partie caractérisés par un « esprit managérial » se révèlent alors être les mieux placés pour tirer leur épingle du jeu de ce nouveau contexte institutionnel. Quelle place occupent les inégalités sociales dans ces dispositifs, et quel impact ont les nouveaux modes d’organisation initiés par ces expérimentations sur ces inégalités de santé (territoires indifféremment financés, tri des patients qui font l’objet des expérimentations, etc.) ?
Maud Gelly, Audrey Mariette et Laure Pitti (Cresppa-CSU)
Journée d’étude organisée par Jérôme Bas (Cresppa-CSU/CMW), Julia Legrand (IRDES/Cresppa-GTM), Alice Romerio (Gis CREAPT-Ceet / Cresppa-Labtop) et Delphine Ruiz (Cresppa-CSU).
CSU: Axe « Ville » : catégories et ségrégations urbaines | Axe « Culture » | Axe « Santé » | Positionnements méthodologiques |
GTM: Axe1. Dynamiques sociodémographiques | Axe 2. Migrations, mobilités et pays du Sud | Axe 3. Le travail à l’articulation des relations entre métiers et expression différenciée des émotions |
LABTOP: Axe 1 : “Représenter” | Axe 2 : Cirulations transnationales et asymétries de pouvoir | Axe 3 : Genre et Biopouvoir | Questions transversales |