Dans le cadre des accords entre le CRESPPA-GTM et l’université de Campinas, Sao Paulo, Liliana Segnini a effectué un séjour finance par CAPES-COFECUB. Dans le cadre d’une séance de séminaire, elle a présenté sa recherche.
" L’art n’a pas de frontières, mais les artistes font face à des limites imposéess"
La recherche en cours de Liliana Segnini analyse les conditions de travail vécues par les artistes migrants qui quittent l’Europe de l’Est, spécialement la Russie, la Bulgarie et la Roumanie pour le Brésil.
L’émigration récente de musiciens russes, roumains, bulgares, ukrainiens et polonais au Brésil, observée à partir des années 1990 reflète des changements politiques dans le contexte de la mondialisation. Ces changements sont engendrés par la convergence de deux phénomènes :
d’une part, la fragilisation politique et économique des pays qui constituaient l’URSS - Union des Républiques Socialistes Soviétiques -. Elle s’est accompagnée d’une détérioration des conditions de travail des artistes dont l’excellence dans le domaine de la musique est reconnue. Ces artistes historiquement formés dans les conservatoires de l’État possèdent une longue tradition technique.
D’autre part, à partir de 1995, l’intense développement du domaine de la musique au Brésil a été financé par le développement des lois permettant des allègements fiscaux dans les sphères fédérale, étatique ou municipale ; cela s’est accompagné de la participation des grandes entreprises notamment dans la création de fondations et d’organisations sociales privées dans la gestion de théâtres publics. Cette nouvelle forme juridique est rendue possible par la réforme de l’État mise en place en 1995 (SEGNINI, 2015).
CSU: Axe « Ville » : catégories et ségrégations urbaines | Axe « Culture » | Axe « Santé » | Positionnements méthodologiques |
GTM: Axe1. Dynamiques sociodémographiques | Axe 2. Migrations, mobilités et pays du Sud | Axe 3. Le travail à l’articulation des relations entre métiers et expression différenciée des émotions |
LABTOP: Axe 1 : “Représenter” | Axe 2 : Cirulations transnationales et asymétries de pouvoir | Axe 3 : Genre et Biopouvoir | Questions transversales |